Une journée en enfer
J'ai testé pour vous : bosser le lundi de Pentecôte après une soirée tardive et bien arrosée.
Aujourd'hui c'est férié, et, alors qu'il fait trop beau et que tout le monde glande sur une pelouse / un transat / une terrasse / un canapé / devant Roland Garros, et bien moi je suis au bureau, devant mon ordi, un verre de Coca light dans une main et la souris dans l'autre. Y'a pas à dire, c'est MOCHE.
Ce matin, le lever fût difficile voire horrible, et le mal de tête oppressant.
Projet de la journée : me mettre en pilote automatique pour traiter des fichiers de reporting Excel. Le truc que je laisse toujours traîner et qui correspondait parfaitement à mon plan du jour : travailler tout en réfléchissant le moins possible.
Ca aurait pu marcher, mais c'était sans compter sur le seul associé présent aujourd'hui, qui s'est mis en tête de bosser sur un dossier avec moi et de m'expliquer tout plein de trucs informatiques passionnants genre les critères utilisés pour sélectionner un algorythme cryptographique, les techniques de caching sur Java ou le module d'inspection avancée des services de sécurité et de prévention Cisco ASA 5500. Tout ça pour que je rédige des trucs dessus après.
Autant dire que mes deux neurones restants et moi, on a bien kiffé...surtout que lui, il ne lâche pas l'affaire tant qu'il ne sent pas que t'as bien compris. Alors moi je faisais des oui oui avec ma tête et des han han avec ma bouche pour faire genre je suivais, j'acquiescais et je débordais d'impatience de connaître la suite. Mais il faut avouer que si le corps était présent, l'esprit était bien bien loin (genre sur un canapé devant Roland Garros par exemple)(ou sur une terrasse au soleil).
Ce fût donc bien bien laborieux, comme vous pouvez l'imaginer. D'autant qu'en plus de la fatigue et des migraines, on peut désormais rajouter au cocktail un bon rhume et la voix de canard qui va avec...je suis AU TOP.
Bref, une bonne journée de merde qui sert bien à rien (enfin si, maintenant je suis incollable en sécurité informatique)(ou presque).
Aller, j'vous laisse, y'a Roddick et Monfils qui m'attendent sur mon canap'...