Help I need somebody…
Un subtil mélange de goût pour les chansons pourries et de geek attitude...pas de doute, il s'agit bien d'un ami à moi. Benji en l'ocurrence.
Benji a un grave problème, aidez-le !
Chers amis de Chic et Choc, je profite de cet espace de liberté que m’offre la maîtresse des lieux pour lancer un appel. Car j’ai un problème.
Je retiens les paroles des chansons. Il me suffit de l’écouter une ou deux fois et je retiens le refrain et un ou deux couplets.
J’ai longtemps considéré ça comme un don d’une puissance supérieure me permettant de conserver un semblant de contenance en boîte. Le mec qui connait les paroles paraît en effet toujours plus cool que celui qui danse à contretemps (du moins c’est ce que j’ai toujours voulu croire).
Bon, bien sûr on retient tout. C'est-à-dire qu’on chante avec autant de conviction du Brel que du Ilona (un oiseau un enfant une chèvre… c’est bon vous l’avez en tête là ?). Et pour être franc j’ai toujours davantage aimé retenir du Ilona que du Brel. Je fais d’ailleurs partie de ces gens étranges (on doit être deux) , qui s’enorgueillissent de connaître par cœur le "fameux rap" qui sert de pont dans Nuit de Folie de Début de soirée (une musique sans accord majeur c’est une piste sans danseur tout ça), ou Bye Bye de Ménélik (il est bien possible que cette référence permette de nouvelles requêtes Google étranges).
C’est vrai que c’est bizarre, pourquoi suis-je fier de ça…
Trêve de digressions, si je vous ouvre mon jardin secret c’est parce que cette aptitude (dans Heroes on dit "ability") me permet de retrouver facilement une chanson sur Deezer. On googlise une partie des paroles et on retrouve le nom de son chanteur préféré qu’on n’a pas toujours en tête.
Un exemple simple à la Jamy de C’est pas sorcier : entrez dans Google « Make your Momma so proud » rajoutez au besoin « lyrics » (je suis parfaitement bilingue isn’t isme) et vous devriez tomber sur les paroles de Kids de MGMT (bon, en même temps cette chanson je l’aime plus depuis que c’est devenu le jingle du dernier congrès de l’UMP, mais c’est un exemple).
J’en entends déjà pester au fond « mais enfin quel est vraiment ton problème ? ». Patience, j’y viens.
Comme beaucoup j’ai eu une période House dans une jeunesse que je crois proche mais qui se fait objectivement lointaine. Et comme tout pré-trentenaire qui se respecte je subis régulièrement un petit revival. Un moment où on ressort de vieux MP3 téléchargés à l’époque sur Napster. Une époque où l’idée même d’Hadopi n’avait pas encore germé. L’idée même de l’existence de Christine Albanel n’avait pas non plus germé (oui ça dénonce – je suis en plein "name droping", va encore y avoir de la requête Google je le sens).
Alors, autant se souvenir du début des paroles de Lady de Modjo pour retrouver leur nom, c’est faisable. Mais allez taper dans Google « Ba ba beng badé baba beng badé bé bé beng badé baba tou dabeng »...
C’est à peu près comme ça que je me souviens de Blablabla de Gigi d’Agostino. Et encore celle là, vous l’aurez compris, j’ai fini par la retrouver.
Mon problème (- ah ben quand même) c’est que je cherche une chanson de la même époque. Un truc qui passait dans mes soirées d’étudiant insouciant à base de (non pas de popopopop) « AAAAAaaahh AAAAAaaaah AAAAAaaaah AAAAAAAaaaaah ». Entrecoupé de « Wouhou » de temps en temps entre chaque ligne de basse. J’ai l’air en tête, toute la chanson même. Mais Google ne peut rien pour moi. J’ai cru un temps que l’application de l’Iphone permettant d’afficher le nom d’une chanson rien qu’en positionnant l’appareil près d’une enceinte suffirait, mais non… Je suis emprisonné depuis quelques jours dans cette ritournelle.
Mon problème ? Il est simple : sortez-moi de là. Dites-moi qui c’est. Comment ? Pourquoi je veux retrouver cette chanson ? Alors là, aucune idée.