La mystérieuse affaire de style

Publié le par Marine R.

Je vais régulièrement à Londres pour mon boulot, la plupart du temps pour des conférences et/ou des salons, ce qui me laisse bien le temps de me moquer d'observer les anglais(es) dans un contexte professionnel.
Il faut savoir qu'avec ma collègue, c'est un peu notre passion d'observer les gens et de faire nos commentaires, surtout quand il s'agit de l'anglais de base et qu'on est justement là pour ça. Et alors je peux vous dire que ça ricane sacrément sous cape, et ce pour le plus grand bonheur de mon boss, qui n'est pas le dernier question bitching.

Alors déjà, c'est fou, mais les anglaises sont toutes des veaux marins un peu fat et pas très très chic*.
Ceci dit je dois avouer que si d'un point de vue général, les femmes sont un peu plus pomponnées qu'en France et un peu moins casual* (la plupart faisant l'effort de porter un tailleur et des talons), l'ensemble n'est que très rarement réussi. A savoir que l'on tombe facilement dans l'écueil de la mémère ringarde ou de la catin vulgaire.

Mais alors au-delà de toutes ces considérations, il y a UNE chose qui m'interpelle tout particulièrement. Une question que je me pose depuis bien  longtemps.
POURQUOI les anglaises portent-elles TOUTES des chaussures à talons trop grandes pour elles !?!
chaussures-trop-grandes.jpgAlors, la seule explication rationnelle que j'ai pu trouver à ce jour, c'est que la chaussure serre moins le pied et en devient donc un peu plus confortable. Pourtant, qu'on soit bien d'accord, on ne porte pas des talons pour être confortable (ça se saurait). Puis bon quand même, en plus d'être super inesthétique, ça leur donne une démarche assez ridicule. Et je ne le répèterai jamais assez : quand on ne sait pas marcher avec des talons, on n'en porte pas. CQFD.
Un fashion conseil aux anglaises donc : portez du plat, vos poteaux jambes seront peut-être moins élancées, mais au moins vous aurez l'air moins gourde.

En tout cas si quelqu'un a une vraie explication à m'apporter, je suis preneuse. Ca m'enlèverait une sacrée épine du talon...


*(on parle bien sûr d'une population de base, dans un contexte professionnel, pas d'upper class).

Publié dans Capital

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