Requiem pour un fou
J'adore la musique classique et avoue être tout particulièrement touchée par la musique sacrée. Et il y a une oeuvre que j'aime par dessus tout, un classique de chez les classiques : le Requiem de notre ami Wolfgang.
Aussi, quand j'ai vu qu'il était joué à l'église de la Madeleine ce samedi, je n'ai pas hésité une seconde. J'ai embarqué mon pote D. dans l'aventure et hop.
Par un tour de passe-passe dont nous avons le secret, nous nous sommes glissés au deuxième rang de l'église. Oui, une telle musique ça se vit près des musiciens et des solistes.
Après un Gloria, un Alleluia et deux Ave Maria qui m'ont filé la chair de poule, les premières notes du Requiem se sont mises à monter et les voix du choeur à résonner dans l'église. Un moment incroyable. Des voix que l'on ne peut considérer autrement que comme une grâce divine. Bref, je m'emporte. Mais j'ai raison : tellement de beauté, de puissance et d'émotion dans cette musique...brrrrrrr.
Enfin vous l'aurez compris, j'ai été transportée.
En revanche, s'il est vrai qu'ils me font complètement rêver dès qu'ils libèrent leur voix, les chanteurs classiques/lyriques sont une typologie bien particulière, souvent pas supra glamour je dois le reconnaître. Parce qu'en effet, si le chanteur de rock t'inspire une ambiance "sex & drugs", celle du chanteur classique/lyrique sera plutôt "tasse de thé & chat sur les genoux". J'en veux pour preuve l'âge moyen du choeur (à vue de nez 60-65 ans) et celui de l'une des solistes qui paraissait 40 ans et devait en avoir à peine 30 (vous voyez le genre !?).
Mais si on allait à des concerts classiques pour le physique des chanteurs ça se saurait hein !? (on a passé l'âge Tokio Hotel nous autres)(voire même totalement loupé notre tour)(et c'est tant mieux).